Culture

« Panem et circenses » Donnez leur du pain et des jeux !

combats de coq

L’un des jeux les plus populaires mais aussi les plus atypiques que l’on puisse retrouver chez les balinais est le combat de coqs. Quelques années auparavant, il était peu probable de ne pas assister à ce genre de combat lorsque l’on venait à Bali.

Depuis 2002, une loi interdit ce jeu d’argent. Aujourd’hui, même si cela reste rare et très contrôlé, il est possible d’en retrouver lors d’importantes fêtes religieuses, ou de manière « illicite » dans des endroits reculés des montagnes où les balinais les plus traditionnels résistent encore et toujours…

Dans le même style, on retrouve les combats de criquets et de buffles.

D’autres jeux sont beaucoup appréciés des balinais de tous les âges comme les concours de chants d’oiseaux ou de cerfs-volants. Lors de votre séjour à Bali, si vous prenez le temps de lever la tête quelques instants, vous y verrez des cerfs-volants de formes et de couleurs surprenantes.

 

« Une danse est un poème » – Denis Diderot :

Danses balinaises

Pour leur religion comme pour leur histoire, les balinais adorent utiliser la danse pour raconter les aventures passées. Ils possèdent différents types de danses, chacun représentant une histoire spécifique : c’est une sorte de théâtre dansé. Lors des cérémonies, les adultes comme les enfants enfilent masques, tiares et autres costumes typiques pour danser l’histoire des dieux et autres épisodes de l’épopée hindoue du Ramayana. Le tout est magnifiquement rythmé par les mélodies locales.

Les danses balinaises sont incroyables et arrivent à vous transporter dans un autre monde par la couleur des costumes, la profondeur des chœurs, la douceur des gestes…

« La musique est la langue des émotions » – Emmanuel Kant :

À Bali, l’instrument phare est ce qu’on appelle communément un xylophone. Et comme dans pratiquement tout ce qui a trait à la culture balinaise, cette musicalité est jouée non pas par un seul xylophone, mais par un orchestre entier, appelé gamelan. La communauté un jour, la communauté pour toujours ! Vous entendrez la mélodie de cet orchestre très souvent à Bali, lors des fêtes, des cérémonies religieuses… et le ton diffère en fonction du temps, des types de cérémonies, des humeurs…

« Qui blâme la peinture blâme la nature » – Léonard De Vinci :

Le berceau de l’art balinais, et plus particulièrement de sa peinture, est la ville d’Ubud. Comme la majorité de tout ce qui touche à la culture balinaise, la peinture a un rapport étroit à la religion. La peinture balinaise tire ses origines des anciens panneaux de sanctuaires et des calendriers astrologiques illustrés. À cette époque, la peinture avait une raison d’être plus pratique que décorative.

C’est seulement sous l’influence d’artistes occidentaux venus s’installer sur l’île, comme le hollandais Rudolf Bonnet ou l’allemand Walter Spies, que la renaissance de la peinture balinaise a pu commencer. Les habitants de cette petite île prirent alors conscience qu’ils pouvaient s’adonner à la peinture pour leur plaisir en représentant les sujets de leurs choix.